Cette exposition visait à dresser un bilan objectif de nos connaissances sur la femme préhistorique. En l’absence de textes – il s’agit ici de la Préhistoire – les seules sources de renseignements disponibles sur les femmes préhistoriques sont leurs restes osseux qui nous renseignent sur certains aspects de leur physique, leurs sépultures, qui lèvent une partie du voile recouvrant leur position sociale et leurs habitudes « vestimentaires » et, enfin et surtout, l’image de la féminité telle qu’elle nous est transmise au travers de l’art préhistorique.
Créée par le musée du Malgré-Tout (Treignes, Belgique) et complétée par le musée du Grand-Pressigny, elle présentait une collection exceptionnelle de plus de 100 statuettes et blocs gravés, datant d’entre – 35 000 et – 5 000 ans, provenant des plus grands musées d’Europe. À cela s’ajoutait un exceptionnel ensemble de tenues vestimentaires restituées par une association (Silex Fac-Similé) et une restitution d’un campement de chasseurs d’il y a 15 000 ans complétait cette exposition.